La musique urbaine gabonaise connaît une véritable révolution portée par une génération d’artistes féminines qui s’imposent avec éclat sur la scène internationale. Emma’a, Vicky R et Anaïs Cardot incarnent ce nouvel élan, dominant un secteur où la créativité féminine prend une place centrale.
Des étoiles montantes aux ambitions internationales
Emma’a se distingue par des collaborations marquantes, comme celle avec Slai sur la reprise de Flamme, qui a conquis le public, ou encore en assurant la première partie du concert de Tems, la chanteuse nigériane aux multiples récompenses. Ces étapes renforcent son statut d’étoile montante.
Anaïs Cardot, de son côté, a récemment franchi un cap majeur en collaborant avec Wizkid sur son dernier album, un exploit qui propulse davantage les talents gabonais sur la scène mondiale.
Vicky R, quant à elle, multiplie les performances en Europe et en Amérique du Nord, séduisant un public toujours plus large et consolidant son statut de figure montante incontournable.
Une reconnaissance bien méritée
Le producteur Edgar Yonkeu souligne depuis des années la richesse des talents féminins gabonais, et ces succès confirment ses propos. Les icônes Créol et Shan’l, toujours au sommet au Gabon et connu en afrique francophone, viennent compléter ce tableau, renforçant la domination féminine sur la scène musicale gabonaise.
Le leadership féminin s’affirme
Ces artistes redéfinissent les contours de la musique urbaine gabonaise, inspirant une nouvelle génération et confirmant que le futur de cette industrie est porté par les femmes. De Libreville à Montréal en passant par Paris, leur impact est indéniable : les femmes sont aujourd’hui au sommet.