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Qui veut se faire shooter par Lagaff au rond-point de Nzeng-Ayong ?

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Dans le paysage musical gabonais des années 2000, le nom de Lagaff résonnait comme celui d’une véritable icône du rap. Avec des titres à succès et des performances légendaires, Lagaffe avait conquis le cœur des fans de musique urbaine, notamment avec son titre emblématique “Ma Gaffe”. Cependant, après avoir marqué son époque, Lagaff semblait avoir disparu des radars, laissant ses admirateurs se demander ce qu’il était devenu.

Réapparaissant dans l’actualité, mais cette fois-ci sous un tout autre jour, Lagaff a suscité l’attention en tant que photographe de rue. Une rumeur, relayée notamment par la page culturelle Hits Gaboma, a fait état de sa reconversion dans le métier de photographe, le décrivant comme “shooter au rond-point de Nzeng-Ayong” à Libreville, travaillant principalement en soirée pour éviter d’être reconnu.

Cette nouvelle a été accueillie avec surprise par certains, tandis que d’autres ont réagi avec scepticisme ou même moquerie. Pourtant, il est important de souligner que le métier de photographe, qu’il soit de rue ou autre, est tout aussi honorable que celui d’artiste. Comme le dit si bien le proverbe : “Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes gens.”

Face à ces réactions, Lagaff a répondu avec une pointe d’ironie, soulignant que les critiques étaient peut-être le résultat de ceux qui ne parviennent pas à le trouver dans l’obscurité. Il a déclaré : “Quand un sorcier te cherche dans la nuit et qu’il te trouve pas voilà ce qu’il publie pour le simple plaisir de te nuire.”

Cette réplique montre une certaine résilience de la part de l’artiste, refusant de se laisser affecter par les jugements extérieurs.

Quoi qu’il en soit, la reconversion de Lagaffe dans la photographie illustre une réalité commune à de nombreux artistes : celle de se réinventer et d’explorer de nouveaux horizons après avoir connu le succès dans un domaine particulier. Lagaffe incarne ainsi la capacité à embrasser le changement et à trouver de nouvelles passions, même lorsque le passé semble lointain.

En définitive, que Lagaff soit désormais connu comme un photographe de rue plutôt que comme un rappeur à succès, cela ne diminue en rien son talent ni sa contribution à la scène artistique gabonaise. Au contraire, cela témoigne de sa polyvalence et de sa capacité à évoluer avec les temps, laissant derrière lui un héritage musical tout en embrassant de nouvelles aventures photographiques.

Vagha

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