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Sur la route vertigineuse du plagiat, L’Oiseau Rare Se fait doubler par Eboloko

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La scène hip-hop gabonaise est le théâtre d’un affrontement majeur alors que deux figures émergentes, L’oiseau Rare et Eboloko, se trouvent plongées dans un tourbillon d’accusations de plagiat, suscitant des débats passionnés et jetant une ombre sur leur créativité artistique. Cette polémique intervient alors que ces artistes contribuent de manière novatrice à l’évolution du rap gabonais, marquée par l’émergence d’un nouveau style musical et d’œuvres singulières qui forgent l’identité distinctive de cette scène.

L’oiseau Rare et Eboloko ont captivé le public avec leur contribution novatrice au rap gabonais, caractérisée par l’incorporation d’un langage authentique propre au Gabon, souvent exprimé en largo. Ce n’est pas seulement leur talent vocal qui a marqué l’évolution de la scène, mais également la création d’un nouveau style musical sur des musiques singulières qui confère une identité particulière au rap gabonais.

Cependant, malgré les éloges pour leur ingéniosité, la controverse a éclaté autour de la paternité de leurs compositions musicales.

Le dernier incident en date gravite autour du titre à succès “10/10” d’Eboloko, récemment acclamé pour avoir atteint le million de vues. Les allégations de plagiat ont surgi, pointant des similitudes frappantes avec une œuvre du rappeur ghanéen Shatta Wale, une influence appréciée par la jeune génération de rappeurs gabonais.

Les critiques se sont intensifiées après que le public et la presse ont commencé à questionner la créativité d’Eboloko, malgré ses talents avérés. Le rappeur a finalement rompu son silence, rejetant les allégations de plagiat, mais laissant planer des doutes en ne niant pas formellement les similitudes.

C’est dans ce contexte que L’oiseau Rare est entré en scène, accusant ouvertement Eboloko de plagiat. L’accusation s’étend au titre “10/10”, avec L’oiseau Rare affirmant que le choix même de l’intitulé aurait été influencé par son propre nouvel album.

Le passé des deux artistes, déjà entaché par des affaires antérieures de plagiat, ajoute une dimension complexe à cette controverse. Alors que la scène hip-hop gabonaise est témoin de cet orage artistique, la vérité sur ces allégations reste à émerger.

Cette affaire souligne l’impératif du respect artistique et de l’originalité dans le monde du hip-hop gabonais. Alors que le débat fait rage, la manière dont cette saga se résoudra affectera incontestablement la perception du public envers L’oiseau Rare et Eboloko, interrogeant les limites de la créativité dans le rap gabonais contemporain.

Vagha

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