Connect with us

News

Séif Mostley propose des réformes de la Politique Culturelle au milieu de la controverse autour d’Emma’a

Publié il y a

le

Dans une récente sortie médiatique en Côte d’Ivoire, la chanteuse Emma’a s’est retrouvée au cœur d’une controverse après avoir exprimé des doutes sur les opportunités de réussite pour les artistes au Gabon. Cette déclaration a déclenché un lynchage virtuel par les internautes, qui l’accusent de dénigrer son propre pays.

Emma’a, récemment couronnée Meilleure Artiste d’Afrique Centrale au Primud en Côte d’Ivoire et signée chez Sony Music Africa, a également critiqué son ancien producteur gabonais, Sean Bridon. Les acteurs culturels gabonais estiment que sa sortie manquait de maîtrise, suscitant des réponses variées de la part de la communauté artistique locale.

Séif Mostley, chroniqueur dans la matinale de Urban FM, Le DafreshMorning, et rédacteur en chef du site LesGabonais.com et du Magazine Enoromi, a pris la parole dans cette polémique. Plutôt que de blâmer Emma’a, Mostley a plaidé en faveur d’une réelle politique culturelle, soulignant l’importance de la professionnalisation du secteur. Il a insisté sur l’application de la loi sur les droits d’auteur déjà en vigueur et a appelé les acteurs culturels à se considérer comme des entrepreneurs.

“La culture est une industrie, tout comme le football, et les artistes gabonais méritent mieux”, a déclaré Mostley. Il a appelé à un engagement de l’État pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures, soulignant que la culture contribue également au développement national.

Les propos de Mostley ont ravivé le débat sur la nécessité de mettre en place des réformes concrètes, allant au-delà des déclarations verbales. Il a insisté sur l’inscription au Bureau Gabonais des Droits D’auteur (Bugada), une loi sur les droits d’auteur, dans le projet de restauration des institutions en cours au Gabon.

En conclusion, plutôt que de condamner Emma’a, cette controverse pourrait être l’opportunité pour le Gabon d’amorcer un changement significatif dans son paysage culturel. Les artistes tels qu’Emma’a, qui se font remarquer à l’international, pourraient être la force motrice d’une nouvelle ère de prospérité culturelle.

Vagha

Advertisement
Commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mais aussi...