Le monde musical gabonais est secoué par des accusations de plagiat entourant le dernier titre d’Eboloko, “10/10”. Des similitudes frappantes avec des œuvres antérieures de Shatta Wale jettent un voile sombre sur la créativité de l’artiste, soulevant des questions sur la pratique généralisée de jeunes talents gabonais, dont l’oiseau rare, qui semblent briller par cette méthode d’inspiration douteuse.
Le parallèle troublant entre la production d’Eboloko et un succès antérieur de Shatta Wale est mis en lumière. Ce n’est pas la première fois que de jeunes artistes gabonais, dont l’oiseau rare, sont pointés du doigt pour leur utilisation présumée excessive d’inspirations provenant du répertoire du célèbre artiste ghanéen.
La pratique récurrente de cette méthode dans l’ascension de jeunes talents suscite des interrogations sur la créativité authentique au sein de la scène musicale gabonaise. Alors que la controverse atteint son apogée avec “10/10”, les fans, divisés entre soutien et déception, se demandent si cette tendance de plagiat va devenir la norme plutôt que l’exception.
Le tournage du clip de “10/10” devient un moment crucial pour Eboloko, tandis que la scène musicale gabonaise se retrouve à un carrefour, confrontée à la nécessité d’établir des normes artistiques claires. L’ombre grandissante du plagiat qui plane sur la carrière d’Eboloko et de jeunes artistes force le public à réfléchir sur l’éthique artistique au sein de la nouvelle génération musicale du Gabon.
Alors que le rappeur rêve de “remplir” le stade de 40 000 places assises de Akanda, au Gabon, avec une carrière éclatante, la question sarcastique demeure : Eboloko réussira-t-il à atteindre ce rêve grandiose, ou est-ce simplement une note comique dans cette symphonie de plagiat qui lui colle à la peau ? Seul l’avenir, et la réaction du public, révélera le destin de cet artiste dans le tumulte de la controverse musicale.
Vagha