The Lagacy (l’héritage) une expression chère aux anglo-saxons. Dès lors questionner cet héritage pour le rap gabonais, surtout à un moment où celui – ci célèbre ses 30 ans, est une entreprise qui mérite qu’on s’y arrête. C’est tout le but du single “Documentaire” que Black Phen’X vient de publier.
De 1990 à 2020, 30 ans de succès et de flottements du rap au Gabon. Il est une réalité qu’on ne peut occulter concernant l’absence de construction d’une véritable industrie musicale sinon culturelle, qui aurait eu le mérite d’encourager l’essor d’un grand nombre d’artistes à l’international. Si pour Black Phen’X, on peut aisément lire du fiel à l’adresse des anciens cadors, il est clair que nombreux ont préféré quitter la scène sans tenir compte de l’héritage. C’est le fait d’avoir pris la clé des champs que pousse Black Phen’X à verser sa bile contre eux.
Certes, il serait difficile d’accepter que les précurseurs n’ont fait que se servir du mouvement pour se faire une place et une réputation que de travailler à son rayonnement. Ils ne sont pas nombreux à l’image de Franck Ba’Ponga à avoir choisi d’accompagner la nouvelle génération localement. Le “Documentaire” de Black Phen’X doit être considéré comme un appel au secours. Il faut y répondre….
Pour Tromatix, Séif Mostley.
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