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Ce qu'on en pense

G – Store Music: L’alternative commerciale de la musique gabonaise?!

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Créer en 2017 par Adere – Jaward BOKOUM, un jeune entrepreneur gabonais, le site www.gstoremusic.com connait un attrait certain auprès des artistes chanteurs pour la vente digitale et la promotion de leurs productions. 

Alors que le marché de la vente en ligne est une solution viable de par le monde pour tout type de produit, au Gabon, ce modèle reste très limiter malgré la forte présente des populations sur internet. Cependant, quelques promoteurs et entrepreneurs commencent petit à petit à convaincre les populations à envisager l’achat des œuvres de l’esprit via les plateformes numériques telles que www.gstaoremusic.com ou www.atangastore.com et bien d’autres.

La situation du marché.

Le marché du disque au Gabon n’a presque jamais connu de véritable révolution depuis la fin des années 1990. Les albums se vendaient par des canaux anciens ou du système D. Discotype M’Bolo,  AFB de l’artiste Annie – Flore Batchiellilys et Disco Jackson constituent les seuls enseignes de disquaires connus. Cependant, le marché n’étant nullement réglementé, la contrefaçon (piratage) des musiques s’est très vite érigé en norme de distribution. Puis, la vente de gré à gré par les artistes, afin de contourner les pirates et les fausses déclarations de vente, est devenue une pratique très répandue chez les artistes et leurs producteurs. L’essoufflement de la vente physique s’est accentuée un peu plus avec l’apparition du numérique et l’apparition des premières clés USB. Le chancelant marché de la musique est devenu moribond et la gratuité de la distribution a convaincu les artistes, il ne leur restait plus que les spectacles pour se faire de l’argent au début des années 2000 et ce jusqu’à une époque récente.

Le e – market ou la voie du salut?

Il faut dire qu’en prenant exemple sur l’essor récente de www.gstoremusic.com , il s’agit pour nous de mettre en évidence le nouvel attrait que suscite l’e – commerce chez les artistes gabonais. Le e-market pourrait devenir la panacée pour la distribution, la vente et la promotion des chansons des musiciens, rappeurs et chanteurs gabonais. C’est d’ailleurs tout le sens de la mission que s’est donnée www.gstoremusic.com. Le site a bousculé les habitudes avec la sortie du double album (Petit Mutant dans son coin/ Toujours Autant dans son coin) de Lord Ekomy Ndong le 3 mai 2020 dans la foulée de sa participation au Catalogue Challenge face à Franck Ba’Ponga. 

En effet, profitant des retombées du Catalogue Chalenge, Lord Ekomy Ndong a dévoilé ses deux albums. L’effet recherché ne s’est pas fait attendre plus de 1000 téléchargement en moins d’une semaine et le rappeur empocha 3.000.000 FCFA. Le site de Adere – Jaward BOKOUM lui décerna également un Disque d’or selon des critères de vente retenus par la plateforme. Depuis, ils sont nombreux dans les musiques urbaines et la variété à avoir souscrit pour bénéficier des services que offre cette espace commercial.

Des Coûts abordables et des options de payement à la portée de tous.

A la fin des années 1990, le prix des albums variait entre 5.000 FCFA et 10.000 FCFA. Montant qui n’étaient pas le fruit du hasard. Les artistes et leurs producteurs les fixaient pour essayer d’être rentables. La production d’un disque très onéreux et ils étaient très souvent finalisés à l’extérieur pour les mix et mastering. Il fallait dont adosser les coûts de production sur le prix du produit final. Depuis 2010, la tendance est à la baisse. Il y a désormais des éditeurs locaux qui proposent des prix de presse acceptables et le disque revient désormais à une moyenne de 2.000 FCFA. Mais, l’avènement du numérique a également changé les habitudes des consommateurs.

Il est clair qu’avec le numérique l’album reste d’actualité mais le single est désormais le métronome des achats sur les plateformes de téléchargement de musiques. Ainsi, sur www.gstoremusic.com le prix d’un single est situé entre 150 F et 500 F en fonction des critère du site. Les albums vont rarement au – delà de 5.000 FCFA, confirmant la tendance à la baisse pour encourager le public à la consommation des artistes locaux. C’est dans cette optique que l’offre de payement est également variée. Le mobile banking est à ce jour très utilisé localement mais les consommateurs vivants à l’étranger peuvent également payer via des cartes de crédits (Visa) et PayPal.

Pour Tromatix, Séif Mostley.

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