L’artiste gabonais Nga’kumbe, connu pour son style empreint de culture locale, a récemment secoué les réseaux sociaux en pointant du doigt les managers au Gabon, affirmant : “Il paraît qu’il y a des associations de managers au Gabon ; formez-vous bien, c’est la merde pour le moment.”
De retour d’un voyage en Côte d’Ivoire, pays porteur de succès africain, Nga’kumbe semble déçu de ne pas décoller véritablement sur la scène internationale. Si le rappeur Bak Attak a soutenu son cri du cœur en likant la publication, la question brûlante demeure : les managers gabonais sont-ils les seuls coupables?
Au-delà des critiques virulentes, certains s’interrogent sur le professionnalisme de Nga’kumbe lui-même. Car, dans l’industrie musicale, la réussite exige une collaboration étroite entre artistes et managers. Est-ce que l’artiste du Ikoku possède tous les rudiments du professionnalisme qu’il recommande avec tant d’ardeur?
Cette polémique met en lumière les défis des artistes africains pour percer à l’international et souligne l’importance d’une industrie musicale solide. Alors que Nga’kumbe cherche désespérément la reconnaissance mondiale, la question persiste : la colère dirigée vers les managers est-elle justifiée, ou est-ce une façon de masquer d’éventuelles lacunes de son côté?
La quête de Nga’kumbe pour la gloire internationale révèle un besoin criant de dialogue constructif entre les artistes et les professionnels de l’industrie. Les critiques acerbes peuvent être un moyen de pression, mais pour une percée véritable, une remise en question de tous les acteurs semble inévitable.
Vagha