Originaire de Nzeng – Ayong, 6e arrondissement de Libreville, Le Spektr est un rappeur qui écume les scènes underground depuis 2000. Sous les couleurs de MEA MEA, une agence de communication et de production, il compte désormais recueillir la reconnaissance qu’il mérite de la part du public.
Grand fan du rappeur français Booba, Le Spektr est également un inconditionnel du rap américain. Depuis 20 ans, il n’a de présence dans le game, il y a dix mois qu’on a observe un certain mouvement de sa part avec des sorties telles que “Rap de Bad Boys” ou “1dépendant” en collaboration avec 2IR. En 2020, il a sorti son premier album “QDBLV”. Un opus de 14 titres. Cette fois, il vient de publier une production typique de l’avant – garde du rap hardcore. Le signe “Opéra” se révèle être le passeport vert le soleil de Le Spektr surtout grâce à la participation de Johnny B Good. La contribution de ce dernier est un signe de validation donc d’adoubement.
En effet, nul ne peut remettre en cause la street crédibilité de JBG, le Vétéran est une des boussoles du rap au Gabon depuis les années 1990 et qui a su s’adapter aux évolutions du mouvement tout en étant constant dans son registre. De la participation de E-R’CA, il faut croire que la nostalgie des lyriques dures des blocs se fait sentir.
Pour Tromatix, Séif Mostley.