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DJ Alban Mix fustige la ruée sur l’Ikoku!

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A la recherche de nouvelles inspirations, les artistes ont de toutes les époques et de toutes les nations puisé dans les registres locaux anciens. Une bonne chose pour la sauvegarde des créations culturelles du passé. Dans un pays multiculturel comme le Gabon, la production musicale bénéficie d’un fort répertoire. A travers son compte Facebook, un des jeunes Disco Jockeys, suivi à Libreville, DJ Alban  a récemment mis à l’indexe l’attrait actuel des artistes dits de la scène urbaine pour l’Ikoku.

On enregistre une vague de production s’inspirant de la musique Ikoku des traditions Meriè dont les Punu constitue le grand groupe, notamment depuis que Nga’Kumb, à la suite de Banz Mudji, Communauté Black, Big Row…, a sorti le single “La façon que tu tournes çà” (hit d’été 2019). Une émulation qui a pris un peu plus d’ampleur avec le son “La Botte” de Zyon Stylei. Depuis, d’autres ont suivi à l’exemple de Larynx Offishall dans le titre “Mon Bébé”.

Peut – on croire que c’est  cette énième sortie de Larynx Offishall qui est à l’origine du post de DJ Alban Mix? Rien n’est certain. Cepandant, il a, agacé, fustigé la nouvelle orientation artistique de certain, la ruée sur l’Ikoku. “Tous les artistes font l’ikoku maintenant [?] 🤔 un moment ça devient gazant hein [,] à croire que les artistes gabomas n’ont pas d’inspiration #YaAussiDautresDanseTraditionnels ”  a – t – il écrit. De ce post, on peut lire qu’il voudrait, à la lumière de son hashtag, qu’ils valorisent également d’autres courants musicaux qui existent au Gabon. Les réactions ne sont pas faites attendre.

En effet, NG Bling, l’un des ténor de la musique urbaine du moment, n’a pas hésité à répondre au DJ. “Pourtant, çà fait plus de 6 ans que vous jouer de l’afrobeat 🤷🏾‍♂️🤷🏾‍♂️ ou bien c’est parce que c’est ikokou que y a problèmes ???” a – t – il lâché. Pour Dym Killaz, rédacteur sur www.wazemusic.com,  Tout le monde a fait trap music, Afrotrap etc… Y’a des artistes qui pourrons peut-être mieux s’en sortir dans l’Ikoku… Un constat, contrairement à l’Elone […], l’ikoku semble plus suave et accessible pour tous les artistes urbains Gabonais…”. 

Si le débat mérite qu’on s’y arrête, il faut néanmoins souligner que DJ Alban Mix pensait que ceux qui à ce jour sortent des musiques sur fond ikoku étaient essentiellement originaires du “sud du Gabon”. Or, il ressort qu’à la différence de NGa’Kumb et Stylei, Larynx Offishall et W – Ghetto sont des Gabonais, qui ont trouvé une aisance à chanter sur ce rythme gabonais. Seulement, il est vrai que les artistes doivent surfer sur toutes les strates culturelles du pays.

Pour Tromatix, Séif Mostley.

#YaAussiDautresDanseTraditionnels

 

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