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[Danse]Afrique du Sud, la Zyeute en terrain conquis!

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Créée en 2015 par Basko aka Baskoty, la “Zyeute dance” est une danse urbaine gabonaise. Elle s’inspire des cultures et danses ancestrales du pays. Au moment de son invention, l’inspiration était de pouvoir transcrire en mouvement l’expression “zyeute” du tolibangando (argot du Gabon), qui signifie “Voir, regarder, etc.”

“On est jamais prophète chez soi”, cet adage prend tout son sens au Gabon quand on se rend compte de ce que le pays n’accorde aucune valeur à ses nombreux talents. Du sport à la culture, les jeunes dans leur majorité se plaignent du manque de reconnaissance à l’endroit de ceux qui portent haut l’étendard du pays. Basko encore moins. Cette publication sur sa page Facebook officielle le 22 mai dernier, est suffisamment illustrative de ce que pense l’artiste à propos du statut précaire de la culture au Gabon: “Quand, j’ai compris que la Zyeute dance devais vite mourir comme le Bôlo et les autres danses urbaines gabonaises qui meurent au Gabon… Je suis donc aller en Afrique du Sud pour enseigner la Zyeute dance parce que je savais que les Sud Africain devaient la valoriser mais aussi parce que là-bas, c’est interdit de tué la culture… Or, chez nous c’est une culture de tuer la culture… La Zyeute est de plus en plus danser en Afrique du Sud dans les battles , sessions , showcases et vidéos clip … Je suis Africain d’origine du Gabon mais durant ma visite en Afrique du Sud, je me suis vraiment senti Africain… Merci pour cette compile. La Zyeute est créé au Gabon mais c’est la danse des Africains. Troooooop beau🔥🔥🔥🔥🔥.” On peut y lire un cri adressé aux Gabonais quant à la nécessité de préserver les inventions gabonaises.

La rétrospective sur le Bôlo est aussi valable pour le Ndem et le Djazzé, qui sont plus que combattus par les acteurs de la scène urbaine locale notamment les rappeurs. Le groupe Kifra – L et le chanteur J – Rio ont été pendant longtemps mis à l’index par les MCs, qui considèrent ces expressions comme des contre – cultures dans la sphère hip – hop nationale. Or, les danseurs restent un grand soutien pour les rappeurs et leur musique.

Cependant, l’éclosion des danses urbaines gabonaises ne devra sont salue qu’à la professionnalisation du secteur. Les meilleurs doivent tirer le mouvement. Il y a un effort supplémentaire à fournir par Basko, Koby Badja, Fharell Ntoutoume, Boo Dee, Lopez Boussamba, Prissy, Rébecca, DS Crew, la Fégadu, etc, pour une appropriation des danses urbaines gabonaises.

 

Pour Tromatix, Séif Mostley.

 

 

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