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L’Oiseau Rare sauve la Ntcham : un Palais des Sports en liesse

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Le samedi 21 décembre, L’Oiseau Rare a marqué l’histoire de la musique urbaine gabonaise en remplissant le Palais des Sports de Libreville, une salle de 6 000 places, pour son premier concert live. L’événement, très attendu, a permis au genre Ntcham de regagner sa fierté, deux semaines seulement après l’échec retentissant du concert Entre Nous Show, qui avait laissé les amateurs de musique sur leur faim.

Un triomphe pour la Ntcham

La Ntcham, un genre musical urbain qui mêle danse et chant, puisant son inspiration dans le quotidien des jeunes et de la société, avait été sérieusement ébranlée par le fiasco du Entre Nous Show le 7 décembre. L’Oiseau Rare, grâce à une organisation impeccable et un fort engouement populaire, a redonné des couleurs à ce style.

Une organisation et un soutien hors pair

Ce succès s’explique par une communication bien menée, mais aussi par le soutien du Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui a offert 2 000 billets aux jeunes Gabonais, boostant l’affluence. La sortie de l’album Afro Ntcham la veille, avec des titres phares comme Millionnaires en duo avec la star ghanéenne Shatta Wale, a également renforcé l’intérêt autour de l’événement.

Un show mémorable malgré des couacs

Le concert, lancé avec plus de deux heures de retard, a été marqué par des prestations contrastées. Si Junior de Beau, animateur de la soirée, et le DJ ont essuyé quelques critiques, les avant-premières, dont celle de Créol, ont ravi le public. Lorsque L’Oiseau Rare est monté sur scène, il a livré une performance magistrale, confirmant son statut de figure emblématique de la Ntcham.

Le rôle clé d’AfricaDream

Ce succès est aussi le fruit du travail de Mario et de son label AfricaDream. En quelques mois, le label a organisé trois spectacles majeurs, dont ceux de Sly’a et André Pépé Nzé, avec pour ambition de réconcilier le public gabonais avec les événements live.

Un avenir prometteur pour la Ntcham

Avec ce concert, L’Oiseau Rare n’a pas seulement réhabilité la Ntcham, il a aussi montré que le public gabonais est prêt à soutenir des spectacles bien organisés. Ce triomphe appelle désormais à une réflexion sur l’avenir de la scène musicale : comment maintenir cette dynamique et structurer durablement l’industrie ?

Pour l’instant, une chose est sûre : L’Oiseau Rare a prouvé que la Ntcham, loin d’être en déclin, peut briller sur la scène nationale.

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