Dans un paysage musical gabonais en pleine mutation, où la Ntcham s’impose comme le nouveau phénomène, les chiffres et le succès international parlent d’eux-mêmes. Ce style musical, dont les acteurs revendiquent haut et fort : “La Ntcham domine le monde”, s’affirme comme la force montante. Face à cette vague, Kôba Building et Rodzeng signent “Azingo”, un titre qui revendique fièrement l’authenticité du rap et son essence, même s’il peine à rivaliser sur le plan médiatique et numérique.
Kôba Building : une figure basée en France mais toujours connectée
Installé en France depuis plusieurs années, Kôba reste une figure respectée du rap gabonais, notamment grâce à son rôle au sein du label Eben. Malgré une présence intermittente sur la scène locale, il continue de sortir des projets marquants, comme “Azingo”. Cette collaboration avec Rodzeng, un rappeur dont la carrière a explosé après des années de lutte, témoigne de la persistance de leur engagement pour le rap authentique.
Un son salué par les puristes mais discret sur YouTube
Fidèle à l’authenticité du rap, “Azingo” ne cherche pas à surfer sur les tendances, ce qui explique en partie ses performances modestes sur YouTube. Avec seulement 33 000 vues, le morceau peine à rivaliser avec les chiffres impressionnants de la Ntcham. À titre d’exemple, L’Oiseau Rare, l’une des figures phares de ce style musical, a atteint un million de vues en moins de 40 heures, renforçant l’aura mondiale de ce courant.
Un appel à la suite
La mention de “Azingo Part 1” laisse entrevoir une possible suite qui pourrait marquer un tournant. Les fans de rap espèrent que cette nouvelle étape permettra enfin au duo de s’affirmer face à la vague Ntcham, tout en réaffirmant les valeurs fondamentales du rap gabonais.
Kôba et Rodzeng semblent prêts à montrer que, même face à la domination des tendances actuelles, l’authenticité et la passion peuvent encore faire écho sur la scène musicale.