La scène du rap gabonais vient de recevoir un nouvel éclairage avec la sortie tant attendue de “G pas fini” par MHL, accompagné de Rodzeng et Amenem. Cette collaboration tant prometteuse a marqué le début de l’année pour le rappeur, attirant immédiatement l’attention des aficionados du genre.
Jeudi dernier, le 22 février, MHL a dévoilé avec enthousiasme son tout premier projet de l’année, une composition habilement ficelée mettant en lumière le rap egotrip, un style qu’il affectionne particulièrement. Avec les interventions percutantes de Rodzeng et Amenem, ce morceau promettait déjà une expérience auditive captivante.
Et les attentes ont été comblées. Dès sa mise en ligne, “G pas fini” a suscité un engouement instantané, surtout auprès des puristes du rap. Ces derniers n’ont pas tardé à exprimer leurs avis, comparant les performances des différents artistes, une tradition bien ancrée dans la culture rap.
Dans cette joute verbale virtuelle, c’est Amenem qui a su s’imposer. Loué pour sa technique impeccable et sa capacité à jongler entre les rythmes avec une fluidité déconcertante, Amenem a conquis les cœurs des auditeurs et des connaisseurs. Son jeu subtil entre des temps lents et rapides lui a valu des éloges méritées, lui conférant une aura de virtuosité incontestée.
Pourtant, derrière ce succès, se cache une réalité intrigante. Malgré sa performance impressionnante, Amenem n’est pas un habitué des feux de la rampe ces dernières années. Cette relative discrétion pourrait bien avoir été son atout secret dans cette collaboration. En effet, alors que certains de ses collègues enchaînent les sorties, peut-être au détriment de leur inspiration, Amenem semble avoir préservé sa fraîcheur artistique, lui permettant ainsi de briller d’un éclat singulier sur “G pas fini”.
Cette nouvelle sortie promet donc de marquer les esprits dans le paysage du rap Gabonais. Avec “G pas fini”, MHL, Rodzeng et Amenem ont offert aux auditeurs une véritable pépite musicale, témoignant de l’excellence et de la diversité de la scène rap actuelle.
Vagha