Dans l’univers du rap gabonais, une étoile montante se dessine avec force et promesse : Lil’A. Révélée au grand public par le titre “Waka Waka”, en collaboration avec le talentueux Eboloko, qui se trouve également être son oncle et mentor, Lil’A trace son chemin dans le monde du rap avec une détermination remarquable.
À seulement 12 ou 13 ans, Lil’A démontre un talent indéniable, captivant les amateurs de musique par son flow distinctif. Cependant, derrière cette façade brille un besoin évident de perfectionnement artistique. Son dernier morceau, “Numéro 10”, en collaboration avec la rappeuse gabonaise Vicky R, établie en France, a suscité l’admiration pour son flow et sa technique exceptionnels, tout en soulevant des questions sur la maturité de ses paroles.
Lil’A feat Vicky R – Numéro 10
L’écriture émerge comme le premier palier de l’apprentissage pour Lil’A, une étape cruciale alors qu’elle jongle entre les exigences artistiques et son parcours scolaire. Malgré ses performances impressionnantes, certaines critiques pointent du doigt une propension à la rime pour la rime, soulignant ainsi la nécessité d’affiner sa plume.
Le rôle d’Eboloko en tant que mentor et guide est indéniable dans le parcours de Lil’A. Toutefois, face à la quête d’excellence, des voix s’élèvent pour encourager Lil’A à diversifier son encadrement en s’entourant d’autres grands noms du rap gabonais. Cette collaboration pourrait offrir à la jeune artiste une perspective enrichissante pour affiner son style et élargir son horizon musical.
En dépit de ses défis et de son besoin continu d’apprentissage, Lil’A incarne l’espoir du rap féminin gabonais. Son histoire intrigante se déroule sous nos yeux, offrant un aperçu du potentiel remarquable de cette jeune éclatante qui cherche à trouver sa place dans la scène musicale dynamique du Gabon.
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