Encha’a : “À ma mère”, “À ma mère”,… et quoi encore ?

Dans le paysage du rap gabonais des années 2000, Encha’a a émergé avec le titre “À ma mère”, propulsé par un remix à succès. Cependant, une analyse approfondie révèle une carrière caractérisée par une absence flagrante de talent et d’inspiration.

Encha’a, vêtu éternellement de blanc, a tenté de se démarquer par son style vestimentaire plutôt que par son art. Malgré son bref succès avec le remix de “À ma mère”, sa première version ayant vu le jour à la fin des années 90 sur le projet de compilation du studio Kage Pro, son essai suivant avec “Champagne” a rapidement été relégué aux oubliettes, critiqué tant par le public que par ses pairs.

Notons que le titre “Champagne” est la propriété du groupe rap gabonais “E’SIÛÛMDÛ’ÛM”, dont Encha’a était le leader. Chaque membre adopte des voix de mouton dans ce groupe, mais Encha’a, dans cette pâle imitation, a copié le flow et le style du rappeur français Keysha, ajoutant ainsi une touche de plagiat à une carrière déjà dépourvue de créativité.

De manière tout aussi troublante, il est essentiel de souligner que la musique sur laquelle “Champagne” est chantée appartient à un groupe occidental. Encha’a semble avoir construit son soi-disant retour sur le travail d’autres artistes, dévoilant ainsi un manque flagrant d’originalité et de créativité.

Son unique album, sorti en 2004, résonne comme une compilation de collaborations plutôt qu’une œuvre authentique. Les reprises de titres existants ont certes connu un certain succès, mais ont souligné le manque d’originalité et d’inspiration de l’artiste.

Encha’a a tenté de réfuter les rumeurs sur son manque d’inspiration en produisant un album, mais il a réussi uniquement à confirmer ces critiques. Les seuls moments de gloire ont été liés à des reprises d’autres artistes, ne faisant que souligner son incapacité à créer quelque chose de nouveau et significatif.

Malgré ses lacunes artistiques évidentes, Encha’a a réussi à maintenir une certaine visibilité grâce à son titre phare. Cependant, cette étoile filante du rap gabonais s’estompe dans l’ombre de la médiocrité, laissant derrière elle une carrière marquée par le manque de talent, d’authenticité, et une tendance troublante au plagiat.

Vagha