Passionné de Hip – hop et plus particulièrement du Rap, Eboloko de son nom à l’Etat – civil Meye M’Essone Yvon Martial, est un jeune artiste gabonais. A 20 ans, il vient de signer sur le label indépendant Corps 2 Garde du rappeur Sir Okoss, ex – membre du groupe 241.
Alors qu’il est n’a que 8 ans, Eboloko est happé par le rap. En 2009, il commence à participer à des petites sessions de freestyles. La plus part du temps, le jeune emcee performe en interprétant les chansons de ses idoles à l’école et dans son quartier. Des inspirations riches. Des racines qui partent du Gabon pour les Etats – Unis. Kôba Building, Tris et Roddy Rich constituent le socle de ses influences.
En 2016, il est vainqueur d’un concours inter – quartier de Rap à Medouneu (province du Woleu – Ntem) où il se trouve pour raison d’étude. Fort de ce succès, Ebokolo, en vacances à Libreville, participera au programme Mixtape By Tromatix de la radio Urban FM. Il fait une prestation remarquable. L’animateur Sir Okoss décèle en lui un potentiel sans plus. En 2019, le rappeur intègre le label Street Culture avec lequel il fera sa première session studio notamment sur le concept Kongossa Trap en collaboration avec son ami Black – EL. Un concept original décliné en 5 épisodes. Cette fois, le boss de Corps 2 Garde sera conquis et invita le duo à son émission hebdomadaire sur les 104.5 FM, Urban Big – Up.
L’année 2020, malgré le coronavirus, a permis à Eboloko de se faire un nom dans l’univers de la scène urbaine gabonaise avec sa participation à la compilation “ Trap Ndoss” du label Engong Inc sous la direction de FANG The Golden Man. Mais aussi quelques featuring avec des artistes en herbe comme sur le single “Kongossa” avec la trappeuse Asia du label Kadhaf Empire. Le son “Kongassa Trap 1K” et sa participation sur “Evite le Boukan Remix” ont confirmé tout le bien qu’on pensait de lui.
De sa signature chez Corps 2 Garde, Eboloko vient de sortir le single “La Nuit Du Front” produit par Chris Da Crazy. Dans ce titre, Eboloko met en évidence la délinquance juvénile qui a pris des proportions incalculables dans le pays. Il devient difficile de circuler librement dans LBV de jour comme de nuit sans se faire braquer. Les jeunes se moquent de finir en prison face aux difficultés quotidiennes.