La salle 400 de l’Institut Français du Gabon a refusé du monde venu pour espérer assister au premier spectacle du groupe La Fuenté après 6 ans d’absence et de séparation. Il faut croire que la radio Urban FM et ses partenaires savent plus que jamais quelles sont les attentes du public Librevillois.
Il était déjà prévisible que nombreux parmi les fans de Latchow et Styve n’allaient pas avoir la possibilité d’assister au “Live by Urban” du 17 mars dernier, ce au regard de la forte demande qui s’est fait connaître dès le début de la promo de l’évènement. Les billets se sont écoulés en un temps record. Ainsi, le jour du spectacle, beaucoup fans se sont vus refuser l’accès à la salle.
Bien avant le passage d’un peu plus d’une heure de La Fuenté, Hématom, Tizz Warren Jazz et le groupe 241 – Sir Okoss et Enigmatik annonçaient également leur grand retour – ont électrisé la salle. La foule n’a pas regretté d’avoir fait le déplacement. Du titre “Otambia” de Tizz Warren Jazz à “Gaboma” de 241, c’est en coeur et en communion avec le public que les artistes ont donné le ton de la soirée.
L’entrée en scène de Styve et Latchow a été un moment d’anthologie. Les spectateurs leur ont réservé le plus mémorable des accueils et on pouvait y entrevoir de la joie et la satisfaction de revoir La Fuenté uni et sur scène. Le reperoire classique du groupe a été revisité: “Question de feeling”, “Belle Maman”, “Le Proprio”, “Ghetto Bling Bling”, etc. Le clous du concert concerne l’acapela à 4 du groupe La Fuenté.
En effet, alors que le grand public ne connaissait que le duo Latchow et Styve depuis leur signature sur le label Eben Entertainment. Or, à la création, ils étaient quatre avec Eric, le fondateur du groupe, et Ulrich. Ce fut des moments inoubliables pour nombreux parmi les fans. Eric a reçu une ovation générale comme un signe de remerciement.
Cependant, on ne saurait occulter le manque de coordination dans la gestion de la scène par Styve et Latchow, tout comme il n’ont montré aucune complicité, le seul point fort a été la maîtrise des chansons par les spectateurs. La Fuenté gagnerait à travailler sa présence scénique à un moment où le public a vivement appelé à son retour.
Pour Tromatix, Séif Mostley.