Dans l’attente de la sortie officielle du single « Aya » en featuring du collectif BGMFK, MickyR a accordé une mini interview à la rédaction du www.tromtix.com. Il y été question de revenir sur l’actualité du collectif, cette collaboration avec le chanteur Hiro de Bomayé Music. Nous y avons également parlé du travail avec le réalisateur Mahine Sef ainsi que son observation sur l’essor actuel des la musique urbaine gabonaise.
On vous invite à prendre connaissance de la substance de cette interview réalisée via le compte facebook BGMFK Officiel du collectif.
Tromatix : Bonjour MickyR. Merci d’avoir trouvé du temps pour vous entretenir avec nous sur l’actualité de BGMFK.
MickyR : Bonjour big bro, c’est moi qui vous remercie.
TMX : Le BGMFK est actuellement l’une des meilleures attractions musicales au pays. Comment appréhendez-vous ce succès?
M.R : Avec tout d’abord beaucoup d’excitation, car cela fait effectivement 6 ans que nous existons et que nous nous frottons à l’univers de la musique mainstream mais aussi et surtout avec beaucoup d’espoir. La critique générale du collectif devient de plus en plus unanime et positive. Le message commence enfin à se propager. Une grande motivation.
TMX : Il y a quelques près d’un an que vous êtes signés sur le label français Beaucoup Music, quelles sont les perspectives actuelles?
M.R : Effectivement, nous travaillons d’un commun accord en vue de la sortie du premier album du Collectif. Annoncé depuis quelques temps, « TSAR » devrait sortir sous licence de Beaucoup Music. Club Classique (label de MickyR) assurant quant à lui la production du projet. Lors de notre dernière séance de travail au moi de mai dernier, nous avançons vers l’accomplissement d’un album qui ne laissera personne indifférent. Nous avons défini la trame de travail nécessaire afin d’atteindre ces objectifs que nous nous sommes fixés.
TMX : Individuellement, il y a un certain nombre de productions mis à la disposition du public. Ils sont nombreux parmi vos fans qui sont inquiet sur l’avenir surtout que Yvy RealKellah et Young Troy sont moins présents.
M.R : Il est important que le public réalise qu’il s’agit d’un collectif à l’instar d’un Wu – Tang Clan ou A Tribe Called Quest et non d’un groupe. Il existe des énergies différentes au sein du collectif, le tout sous l’insigne BGMFK.
Nous avons déjà sortie 2 EP : « Digital EP » de Jey RspctMe et «Popi Life EP – Vol.1 » ( par moi – même. Des EP qui sont disponibles sur toutes les plates- formes légales en ligne. Des projets dont quelques singles sont déjà dispônibles en vidéon notamment « Encaisses Seulement » de Jey, réalisée par Mahine Sef ou « Tupac » de MickyR mais aussi « My Love » un bonus track des deux projets.
Troy prépare son retour sur une série de projets sous le nom de « Balance » et Yvy a clipé son prochain single « Trunks » qui sortira lui aussi sous peu. 2017 n’a pas fini de vibrer sous le gong du BGMFK.
TMX : Dernièrement en spectacle au stade de Nzeng – Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, vous avez partagé la scène avec le chanteur Hiro. Il se dit que vous concoctez une collaboration. Qu’en est – il exactement ?wesome!
M.R : Grace aux efforts acharnés de notre management “Africadream”, nous avons pu réaliser un featuring avec l’Artiste de Bomayé. Un grand merci à Hiro, Christelle et Philo pour le soutien.
Le featuring était en préparation depuis un moment sur un tout autre titre de « TSAR ». Tout était calé car nous avons eu la grâce de recevoir l’illustre Spellz, producteur nigérian résident à Atlanta (Dernieres prods en date : sexy, picture perfect et One For Me ft. Ty Dolla Sign dans l’album de Wizkid – SFTOS, 2017). Ce dernier nous a donc concocté un Club Banger un samedi soir, le dimanche, nous rentrions en studio et le lundi soir le clip était bouclé. La sortie est imminente et Les différentes parties plus que satisfaites.
TMX : Les vidéos de BGMFK de tradition sont signées David Mboussou. Cependant, depuis “Encaisses seulement” de Jey RspctMe, il y a une nouvelle signature: Mahine Sef. Qui est – il et d’où vient – il?
M.R : David Mboussou étant pris dans les préparatifs de son Mariage, il nous fallait trouver une alternative. Mahine, proche du pays de par ses relations mais aussi par ses origines (Cameroun), a été un choix organique dans le but de palier à l’absence du Maestro David.
Il faut dire que très rapidement, Mahine a montré sa détermination à se dépasser ainsi, une collaboration devant durer 10 jours, s’est transformée en un véritable camp de production s’étalant sur à peu près un mois. Au delà de ses compétences, il a facilement assimilé la méthode de travail du collectif et en fait partie intégrante.
TMX : Pour terminer notre entretien, quelle lecture actuelle fais – tu des cultures urbaines dans notre pays?
M.R : En ce qui concerne la culture urbaine au Gabon, je pense que lorsque Trace TV s’engage à faire des docus focus sur le Gabon, (en début d’année et la semaine dernière encore) cela signifie que l’industrie de la musique Afro garde un œil, sinon un projecteur sur ce qui se passe ici. Nos beaux jours sont devant mais ils sont proches.