« Le C.R.C enterre les ordres/ Les interroge/ Revendique les règles auxquelles les autres et les uns dérogent/ Celles d’une culture propre comme de l’Ether/ Sortir de terre, le culte d’une époque brute non délétère/« . Ce sont là les premières strophes qui peuvent présenter au mieux Stentor Amazulu et son clan The Consciencious Rhythm Chapter en abrégé C.R.C.
Le C.R.C est un groupe de Rap Gabonais composé de 6 MCs dont: Do LeMicrographe, Farrello, Masta, Eks Dareckless, Jez Lathez et Stentor Amazulu. Ensemble, ils ont décidé de faire le retour à l’essence du Rap: « La revendication et la conscientisation des masses populaires ». La figure de proue de ce groupe reste Do LeMicrographe, un des rares vestiges la scène underground du Gabon. Il a traversé des génération des la seconde moitié des années 199à à ce jour, Do reste d’une vocation invariable et exceptionnelle. Parfois trop philosophique et quelques fois incendiaire, Do et le label Re – Belle Musik n’ont de cessent de plaider pour l’éducation et la morale. C’est assurément ce qui lui a permis de se mettre en équipe avec Eks Darecless, Stentor et les autres.
Chacun d’eux, avant de participer à l’aventure C.R.C avait déjà pu proposer au public une production et le point focal ne réside que dans le besoin de revenir aux fondamentaux du Rap. C’est le 15 janvier 2016 que C.R.C a mis à la disposition des amateurs du Rap dit conscient son premier LP: « Chapitre Premier ». Un album de 16 titres, qui est en téléchargement libre sur: https://theconsciousrhythmchapter.bandcamp.com/releases et http://www.mediafire.com/download/hatosqtno04lk59/The_Conscious_Rhythm_Chapter_-_Chapitre_Premier.zip.
Pour ce qui est de « TrackLibre », interprété par Stentor Amazulu, il s’agit en réalité d’un freestyle de ce jeune rappeur qui évolue actuellement du côté de Limoges en France où il poursuit ses études. Stentor, à travers l’univers musical des « Reporters de Rue » du pseudonyme du groupe de rap originaire de New York Capone-N-Noreaga en collaboration avec Nas sur le titre « Calm Down » (2008), est tout aussi ingénieux et que violent sur ce cover.
Pour Tromatix, Séif Mostley.