Si LBV reste le centre de diffusion des cultures urbaines au Gabon, l’hinterland n’est pas pour autant dépourvu de talents. Keurtyce E, Communauté Black, JTU, L’Africain, Tizz Warren Jazz, Zoma, viennent de l’intérieur du pays et ont su se faire une place à la capitale. Boly Velly suit les traces de ces derniers.
Jean Janot Manguet Ndoutoum de son nom à l’Etat – civil, c’est à l’age de 11 ans que Boly Velly, ce natif du quartier Montagne Sainte à Moanda (province du Haut – Ogooué), commence à s’intéresser à la musique. Il s’intéresse au groupe nigérian P Square. Puis, Wizkid et Timaya susciteront son engagement. A partir de 2015, il fait la rencontre d’un jeune artiste de Mda (Moanda), Stekfrite. En 2017, Boly Velly et Stekfrite ont sortie le titre “Mbongoh” (https://www.youtube.com/watch?v=DrkX9LEBM5Y). Depuis cette date, le jeune rappeur a fait du chemin. Début 2018, il a offert à ses fans le titre “Formes Sauvages” (https://www.youtube.com/watch?v=o1mP3KtSq2E) sous la supervision de Kapsay Beatmaker et sa structure SM Bling Muzik.
Dernièrement, Boly Velly a commis le single “Ca Va Aller” produit par Boy2Shirt. Il s’agit d’un appel à garder espoir les difficultés. A travers ce titre, le jeune artiste invite chacun à poursuivre le combat. La réussite étant au bout de l’effort. Personne n’est oubliée de Dieu. Il faut garder la foi. Car, “tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir”.
Pour Tromatix, Séif Mostley.