Pour vous avoir donné la possibilité d’écouter le titre sorti par CAM pour son “clash” avec Johnny B Good, on vous propose d’écouter la réponse de Johnny B Good. Il faut dire que rien de nouveau n’a été révélé par les deux artistes. Ils n’ont réussi qu’à faire couler de la bile, expression simple de leurs rivalités politiques et de moindre mesure sur le plan artistique.
Le sondage, évoqué par Kage Pro pour attiser ces envolées inutiles et sans plus value réelle pour le mouvement Hip – hop local, ne s’effectuera que difficilement à la suite des relais épars à travers les réseaux. Pour ceux qui adorent l’illusion, ce clash n’est rien d’autre qu’un écran de fumé. Aucun bénéfice n’est attendu à la sortie.
D’aucuns parmi vous nos lecteurs pourraient croire que nous ignorons le bien fondé d’un tel affrontement entre deux artistes dont la renommée s’arrête pour l’un à la lisière de son mapane et pour l’autre une carrière d’un management hasardeux alors qu’il jouit d’une meilleure qualité lyrical mais de l’âge des “tontons” du rap marseillais. On oppose des contraires qui ne pourront jamais s’attirer et par ricochet ne pourraient se constituer en moteur pour l’avenir. Ils sont plutôt guettés par le crépuscule.
Cependant, en ce temps ou la distraction politique et le folklore laissent de la place à l’oisiveté et à l’ennui, nombreux pourraient se congratuler de la force lyricale de leur grand X ou Y, tout en sachant au fond que Tris et Amenem avaient plus de mérite à s’offrir un beef. Des incultes critiqueront notre rédaction, seulement, la réalité nous reconnaitra de ne pas avoir cédé à l’enthousiasme ubuesque. N’empêche, chacun est en mesure de se penser à la hauteur des attentes.
Pour Tromatix, Séif Mostley.
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