Un énième single “Je ne vois rien” de Tina depuis le début de la grande saison sèche, qui assurément est une nouvelle intepellation à l’endroit des hommes.
“Tu dis que je suis tout./Mais, je ne suis rien./
Tu dis que tu me donnes tout./ Mais, je ne vois rien./
Mon trésor, ma vie, tu voulais tout me donner./
Aujourd’hui, j’ai l’impression que tu l’as oublié./
Tu as juré (x2) que tu m’aimais./[Chéri éhé!]/
Tu as crié (x2) que c’était vrai./
Tu disais que tu voulais de moi pour toujours./
Tu as promis de me combler d’amour./
Tu as chanté plus de chanson qu’un troubadour./
J’ai dit oui (x2)./
Je suis tombé dans ton lova, lova./
Dans mon coeur, je t’aimais ova, ova./
Je t’ai donné mon coeur./ Je t’ai cofié ma vie./ [Mais, je ne vois rien.]/.
Ce premier couplet et à sa suite le refrain relatent avec exactitude les prmesses que les hommes formulent à souhait à leurs compagnes, alors qu’ils sont peu à pouvoir les satisfaire. D’aucuns pourraient y lire un besoin de dénonciation d’une attitude qui n’honore pas les garçons. Il s’agit surtout pour l’artiste de rappeler à l’homme ses engagement.
De nombreuses femmes souffrent dans les foyers au Gabon du fait que les hommes n’arrivent plus à tenir leurs engagements comme à l’époque. Certes que nombreux parleront de “modernité”. Cependant, au regard des cultures dominantes notamment en occident, on ne contracte pas une relation sans être capable de donner un statut légal à sa conjointe. Or, dans notre société, il n’est plus rare de voir des couples vieux de 5, 10, 15 voire 20 ans avec progéniture mais sans union légale.
Il ne reste plus qu’à croire qu’au – delà du kiff, les fans qui écouteront le single “Je ne vois rien” de Tina et qui sont dans la posture dénoncée ici, s’atèleront à régulariser leurs aventures avec leurs amoureues. Surtout à un moment où le Maire de Libreville, Mme Rose Christine Ossouka, vient de rénover et moderniser les salles de mariage de l’Hotel de ville de Libreville.
Pour Tromatix, Séif Mostley.
1 Comment